La Clarinette

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La clarinette

(du provençal clarin, « hautbois »1) est un instrument de musique à vent de la famille des bois caractérisée par son anche simple et sa perce quasi cylindrique.

Histoire de la clarinette

Elle a été créée vers 1690 par Johann Christoph Denner (1655-1707) à Nüremberg sur la base d’un instrument à anche simple plus ancien : le « chalumeau ». La clarinette soprano (en si ) est le modèle le plus commun. La perce cylindrique de la clarinette la distingue du hautbois et du saxophone, tous deux à perce conique, et lui confère une aptitude au quintoiement2. Son timbre chaud dans le registre grave, peut s’avérer extrêmement brillant voire perçant dans l’aigu.
De tous les instruments à vent, la clarinette possède la plus grande tessiture avec trois octaves plus une sixte mineure, soit 45 notes en tout3. Elle se décline en une famille d’instruments presque tous transpositeurs, depuis la clarinette contrebasse jusqu’à la clarinette sopranino, couvrant ainsi toute l’étendue d’un orchestre symphonique. À l’exception des percussions, la clarinette est l’instrument qui possède la plus grande famille.
En 1810, Heinrich Bärmann (1784-1847) proposa le retournement du bec8, positionnant ainsi l’anche sur la lèvre inférieure du musicien. Ceci adoucit et garantit la sonorité. Iwan (ou Ywan) Müller9,10 y apporta en 1812 treize clés supplémentaires offrant enfin la gamme chromatique complète. Ces nouveautés permirent d’abandonner peu à peu la collection d’instruments dédiés aux tonalités distinctes dont disposaient les musiciens pour interpréter les différentes pièces.
La clarinette fut amenée à son degré de perfectionnement actuel par le facteur d’instruments français Louis Auguste Buffet en collaboration avec le clarinettiste Hyacinthe Klosé. Tous deux adoptèrent le principe des anneaux mobiles que l’Allemand Theobald Boehm avait imaginé pour la flûte : le système Boehm. Aujourd’hui, le système Boehm est utilisé par les clarinettistes du monde entier, aux exceptions des Allemands et des Autrichiens, qui se servent pour la plupart du système concurrent : le système Oehler13.
Une clarinette utilisant le système Boehm, peut disposer de près de 22 éléments mobiles utiles, auxquels il faut ajouter les paliers, les axes, les vis et les ressorts. L’ensemble dépasse la centaine de pièces mécaniques, et participe à la manipulation de 17 tampons obturant autant d’orifices inaccessibles avec les doigts.
Le nombre de clés annoncé par les facteurs correspond au nombre de points de commande intentionnelles (les anneaux n’en font donc pas partie puisqu’ils sont actionnés en même temps qu’un trou est bouché). La clarinette Boehm comporte donc 17 clés, parfois 18 avec la clé de rappel de mi main gauche. Il existe deux variantes du système Oehler comportant respectivement 19 et 27 clés.

Sources Wikipédia