Vidéo de Vibraphone, cliquez sur le logo :
Le vibraphone est un instrument de musique, de la famille des instruments de percussion et plus précisément de la branche claviers. Le nom est constitué de deux parties : Anatomie du vibraphoneLe vibraphone consiste en un cadre rigide surmonté de lames de métal horizontales, sous lesquelles se trouvent des caisses de résonance appelées « résonatrices ». Ces dernières sont le plus souvent en aluminium ou en matière synthétique. Le vibraphone est composé d’un clavier de trois octaves sauf exception. Il n’est fabriqué qu’en métal et une petite barre de feutre est attachée à une pédale. Une fois baissée, elle baisse la barre et quand le joueur jouera, le son sera continu. Elle dure sur tout la longueur du clavier pour qu’une fois remontée, elle puisse étouffer toutes les lames d’un coup. Il y a également sur le bord le plus près des lames des caisses, des petits cercles de métal qu’on peut fermer et ouvrir en actionnant un moteur ce qui donne des effets de vibration plus ou moins rapide selon la vitesse du moteur. On en joue avec des baguettes entourées de fil. Le vibratoL’une des spécificités de l’instrument, à l’origine de son nom, comme nous l’avons déjà mentionné, est la présence, sur la plupart des modèles, d’un système de vibrato. Dans le cas du système dit « à ailettes » (le plus répandu), chaque tube est doté d’un clapet actionné par un moteur, dont l’ouverture et la fermeture produisent le vibrato. La vitesse d’oscillation peut en outre être ajustée au moyen d’un variateur de vitesse. Indépendamment du moteur, les ailettes peuvent aussi être réglées manuellement de manière à brider ou non le volume sonore global du vibraphone. Le terme « vibrato » est employé abusivement dans le cadre du vibraphone, étant donné que l’effet produit par la rotation des ailettes est une sorte d’intermédiaire entre un vibrato et un trémolo, ce qui serait à rapprocher de l’effet obtenu par la cabine Leslie. Les lamesLes lames du vibraphone sont constituées de métal, de finition naturelle (grise) ou dorée, mat ou brillant. Cette particularité confère à l’instrument une tenue de note exceptionnelle (beaucoup plus importante que sur un piano par exemple). Les lames des premiers prototypes de vibraphones étaient faites le plus souvent à partir d’acier, produisant un son brillant et riche en harmoniques. Très vite, les alliages à base d’aluminium ont supplanté l’acier car ils offraient une sonorité plus douce, avec des harmoniques plus faciles à gérer. Depuis, l’aluminium est resté le standard en matière de matériau pour les lames de vibraphone, et au fil des années les constructeurs ont apporté de petites modifications à leur alliage pour obtenir un son globalement moins brillant et plus équilibré en harmoniques. La pédaleUne bande de feutre, placée sous les lames, permet de les étouffer. Cette bande de feutre, maintenue au contact des lames par des ressorts, peut-être abaissée par une pédale, afin de laisser vibrer les lames, un peu comme sur un piano, à la différence près que sur un vibraphone, il faut actionner la pédale avant de jouer la lame, pour qu’elle puisse vibrer librement. On distingue 3 types principaux de pédales: La tessitureLa majorité des braphones actuels ont une étendue de trois octaves (de Fa2 à Fa5, ou plus rarement de Do2 à Do5), bien que les modèles quatre octaves (de Do2 à Do6) commencent à être employés par certains vibraphonistes. Enfin, quelques rares modèles présentent une tessiture de trois octaves et demie (de Do2 à Fa5). en allant vers le grave, comme sur un marimba. En termes de fréquences, le vibraphone 3 octaves standard a donc une tessiture comprise entre 175 Hz environ, et 1 397 Hz. Les baguettesLes baguettes sont composées d’un manche plus ou moins long et flexible (le plus souvent en rotin ou en bois, comme par exemple l’érable, et plus rarement en matière synthétique) à l’extrémité duquel est fixée la tête qui va frapper les lames. Cette dernière est constituée d’un noyau plus ou moins dur en fonction du son désiré, et recouvert d’une enveloppe textile à la manière d’une pelote de laine. Les baguettes produisant le son le plus feutré sont qualifiées de douces, et possèdent le plus souvent un noyau en caoutchouc. Les baguettes medium produisent un son plus clair, tandis que les baguettes dures produisent un son brillant. Il existe toutes sortes d’intermédiaires et de dérivés à ces trois catégories : medium-douces, extra-dures, etc. Les techniques de jeuHistoriquement, le vibraphone se joue à deux baguettes, à l’instar du xylophone. Lionel Hampton et Milt Jackson, par exemple, ont toujours joué à deux baguettes. Puis est apparu le jeu à quatre baguettes, qui a permis d’étendre considérablement les possibilités de l’instrument en lui donnant une fonction harmonique, et plus seulement mélodique, ainsi qu’en facilitant le doigté de passages délicats (notamment avec de grands écarts ou des arpèges). Sources Wikipédia |